Promotion d’un livre: comment ne pas se planter quand on est auteur indépendant ?

1/Choisir un genre littéraire, et s’y tenir

Tu as envie d’écrire un roman, mais tu hésites entre le thriller et l’histoire d’amour. Tu dois choisir si tu veux atteindre ton public.

Les attentes de chaque niche sont différentes.

Un amateur de thriller cherche la tension, l’action, une certaine noirceur…

La lectrice d’histoire d’amour veut se projeter dans un récit où la relation est difficile, mais qui finit bien.

Ne mélange pas les deux au petit bonheur : choisis une dominante, et colore cette dominante avec une secondaire.

Et donc écris un thriller, où le héros tombe amoureux. Ou une romance, ou l’héroïne, à la poursuite de son amant, tombe aussi sur des méchants.

Plus ton histoire sera hiérarchisée ainsi, et plus tu pourras séduire les amateurs de ta niche.

Cynisme ?

Approche marketing trop carrée ?

Non.

Quand je vais dans une pizzeria, je veux une pizza, pas un steak. Mais cette pizza peut être bolognaise… (je sais, c’est étrange, mais ça existe !).

Et quand je vais dans un restaurant de viande, je veux de la viande. Mais si le chef me dit qu’il a spécialement adapté sa bonne viande en bolognaise dans une pizza, je vais peut-être me laisser tenter.

2/Connaître son public

Qui est-il ? Qui sont ses héros ? Quelles sont ses habitudes, ses références ? Lit-il des gros pavés, ou des petits bouquins ?

Majoritairement hommes, ou femmes ?

On n’écrit pas de la même façon selon que l’on s’adresse à des adolescents, des scientifiques ou des seniors.

Enquête sur ton public, pour qu’il sente immédiatement que tu es un des leurs, un membre de la tribu.

3/Lui donner ce qu’il attend (et plus)

Donne-lui d’abord ce qu’il veut, ce qu’il connaît, et ensuite seulement rajoute ta patte, ton truc, ce machin qui fait que tu es différent.

Le paradoxe est là : tu dois être singulier pour faire la différence, mais tu dois aussi être semblable pour capter l’attention et être accepté.

4/Dialoguer avec son public

N’aie pas peur de ton public : aime-le, suis-le, fais-le rentrer dans ta communauté, et entre dans son quotidien : écris-lui, sur Facebook, sur ton blog, dans tes mails…

Le « grand public » n’existe plus : il n’est aujourd’hui qu’une agglomération de niches.

Qu’en penses-tu ?