Tous les auteurs qui se lancent ont tous rêvé de vivre un jour de leur plume.

Pourtant, très peu y parviennent.

D’après des sources officielles, environ 200 personnes en France tirent l’essentiel de leurs revenus de la publication de livres.

200 !!!

Et l’enquête rajoute que le revenu moyen de ces auteurs frôle le SMIC.

Le délire, non ?

Ben oui, c’est comme ça. On ne gagne pas sa vie en écrivant des livres, et particulièrement des romans.

C’est un leurre, un miroir aux alouettes.

Que faire ?

Pour un Houellebecq, une Virginie Despentes, un Philippe Djian ou une Pancol ou un Lévy, il y a des légions d’auteurs qui gagnent quelques milliers d’euros par an.

Mais rassure-toi, c’est pas propre à l’écriture. C’est la même chose, en pire, dans la musique.

On estime que les compositeurs de musique savante (pour orchestre ou électronique de pointe) qui vivent de leurs droits d’auteur sont au nombre de… cinq ou six !

Et encore, l’essentiel de leurs revenus ne provient pas de la vente, mais de subventions et de commandes diverses.

Et de copinage, souvent. Comme dans le « cinéma d’auteur » (une spécialité française) où il vaut mieux avoir un bon carnet d’adresses que du talent… 🙂

Même chose pour les peintres, les sculpteurs… Pour une star, un type avec un concept plus ou moins bidon (bon, parfois, il y a quand même de vrais artistes, faut pas pousser…)

Que faire, alors ?

Laisser tomber, rester avec ses regrets, devenir pessimiste, aigri, pénible, comme ces types toujours de mauvaise humeur, noyé dans leur paranoïa pénible, ceux qui se demandent où est l’arnaque dès qu’on leur fait une proposition de coaching ou de formation et qui polluent Facebook et Youtube ?

Non, bien sûr.

Regarde autour de toi : il y a un besoin immense de gens qui savent écrire.

À la télé : on cherche en permanence des gens capables de torcher des scénarios et des dialogues qui cartonnent.

Pas évident de rentrer dans le circuit : mais il existe aujourd’hui des stages, des formations, des bouquins, qui permettent d’apprendre le métier, et de savoir où se vendre.

Pour les one-man-shows : savoir écrire en provoquant un rire toutes les trente secondes est un art, très recherché.

Il suffit d’aller traîner dans les tremplins pour comiques, les scènes ouvertes, pour rencontrer des artistes prêts à défendre votre imagination sur scène.

Et le plus simple, le plus accessible : l’écriture pour le web.

Des milliers de propriétaires de blogs, de sites recherchent en permanence des types qui savent écrire pour les aider à communiquer avec leur public.

On appelle ça le copywriting : la demande est énorme, et les revenus très très intéressants…

Pourquoi ne pas t’y intéresser ?

Pourquoi ne pas te dire : et si j’y consacrais 50 % de mon temps d’écriture ?

Si ça me permettait de payer mon loyer ?

Ou simplement de me mettre à mi-temps, et de consacrer la moitié de ma vie à l’écriture ?

Tout est une question de choix, à faire, et d’opportunités, à saisir, ou à rater…

As-tu déjà pensé à cela ?