comment vendre son livre
Vendre son livre sans harceler ni perdre son âme

COMMENT VENDRE SON LIVRE… SANS VENDRE (TON LIVRE)

En voyant un tel titre, tu t’es dit « ça y est, il a pété les plombs, il ne sait plus quoi inventer, il délire »…

Eh bien, pas du tout.

C’est une technique que j’ai découverte il y a une bonne dizaine d’années, et qui fonctionne très bien.

Tout d’abord, je précise que ça marche pour la non-fiction (essais et livres techniques en bon français), mais que je ne l’ai jamais testé pour un roman.

Mais sur une niche, pourquoi pas, c’est à essayer.

En quoi cela consiste-t-il ?

Tout simplement à donner son livre.

Quoi, donner ?

Mais ça va pas, avec tout ce que ça m’a coûté en temps, en pognon, en effort !!!!!!!!!

On se calme.

Reprenons.

Imaginons que tu sois coach. Tu fais ta première séance gratos, et en plus, tu donnes ton bouquin. Qui sera remboursé par la première séance payante.

Tu touches ton lecteur naturel, tu touches tes droits. Et hop, à chaque demande, un bouquin qui part. Aucune promo, aucun effort, et là ça peut valoir le coup de carrément passer en offset et de faire des tirages importants.

Des marketers de haut niveau comme Frank Kern ou Russell Brunson (Clickfunnels) ont créé une variante en facturant juste les frais d’envoi. Et le coût de ce qu’ils vendent derrière fait que c’est non seulement indolore pour eux, mais terriblement efficace. Car qui dit auteur d’un livre dit expert dans la niche !

Tu vends des formations ? Hop, en bonus, ton bouquin.

J’ai moi-même un petit livre que je vends sans effort dans le cadre d’une grosse formation : tous les trimestres, depuis dix ans, je touche un petit chèque, et au bout de tout ce temps, ce n’est pas rien.

Aucun effort, une mini-rente !

Après, il y a des variantes : on a tous connu un prof de lycée ou de fac dont le support pédagogique pour l’année était un livre… dont il était l’auteur.

J’ai connu un chouette écrivain à l’ancienne qui, dans les années cinquante, avait écrit une série de petits romans d’aventures pour les adolescents, donnés comme cadeau dans des… stations-service ! (ah ben finalement, ça marche aussi pour les romans dans cette version !).

Il vendait ses livres au marchand de pétrole à un prix de gros (et pour la petite histoire l’auteur était aussi éditeur et journaliste, il connaissait donc bien la musique).

On peut très bien imaginer trouver des partenaires qui seraient ravis de donner une petite dimension culturelle à leur business.

La seule limite à ce système, c’est paradoxalement l’auteur.

Psychologiquement, quand ton livre fait partie d’un cadeau, tu n’as pas l’impression de vendre, et même le plus anticapitaliste des auteurs aura un petit pincement au cœur, et une petite voix qui lui glissera « oui, mais, bon, c’est pas comme les vrais écrivains, qui vendent réellement leurs livres… ».

Ben oui, mais ce qui compte, c’est le résultat, non ?

Que tes livres se retrouvent en bibliothèque, privée ou publique, sur les tables de chevet, dans les sacs à main et les poches de blouson, non ?

Avais-tu déjà pensé à une telle stratégie ?

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